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frederic1749

Les parasites

Dernière mise à jour : 17 oct.



Je n’essaierai pas ici de susciter volontairement plus de peur ou d’horreur qu’ils ne suscitent eux même à la seule pensé de leur présence. Néanmoins, s’informer et mieux comprendre les parasites et les immenses effets qu’ils ont sur notre santé et dans la genèse de bon nombre des troubles qui nous affectent pourrait être salutaire.


En fait, plus les recherches avancent et plus le nombre de maladies liées étroitement aux infestations parasitaires augmente lui aussi. Mais comment ceci peut ne pas être couramment divulgué, expliqué, enseigné et traité ? 


Force est de constater que littéralement, les parasites nous habitent, en conséquence nous sommes leur habitat et donc ils s’y sentent chez eux !

De nombreux chercheurs reconnus en parasitologie dont le Pr Omar M. Amin, annoncent qu’au cours de l’histoire humaine, les parasites ont sans doute tué plus de monde que toutes les guerres, ou bien encore, qu’ils soient la cause principale dont découlent la plupart les maladies. 


Les parasites ne sont pas simplement des petits vers intestinaux mais peuvent être microscopiques ou mesurer jusqu’à plusieurs mètres (ténia) et prendre des formes très différentes, ils portent des virus, des bactéries et produisent des enzymes qui leurs sont propres.


Ils vivent en colonies dans à peu près tous les organes de notre corps incluant le coeur, les yeux, les poumons, le pancréas, les muscles, le foie ou le sang. Certains sont capables de passer la barrière de protection hémato-encéphalique pour se développer dans le cerveau. Et pour tout cela, la prise d’un vermifuge intestinal ne suffit pas.


Les colonies sont organisées, intelligentes et ont développé des stratégies efficaces de survie et de défense. Protozoaires, nématodes, helminthes, champignons, peuvent être acquis par à peu près tous les vecteurs de contact et d’ingestion, soit directement dans l’air, la nourriture et l’eau, soit par des hôtes intermédiaires (humains, plantes, animaux et produits animaux). Ils sont extrêmement répandus et il est faux de croire qu’ils n’affectent que les plus pauvres ou les plus ruraux. Nous en avons tous et souvent en quantité astronomique.


Ils se nourrissent de nos nutriments à notre place, interférent avec le fonctionnement et la santé de nos organes, avec les hormones, les neurotransmetteurs, savent se cacher et trompent couramment notre système immunitaire. Ils perturbent même notre métabolisme au cœur même des cellules et impactent intensément notre psychologie et notre mental. 


Ils peuvent dévoyer des pans entiers de notre microbiote à leur avantage, nous rendre mal nourris, accros au sucre ou à d’autres substances, générer fatigue chronique, démangeaisons, troubles variés du système digestif, brouillard mental, douleurs, carence immunitaire ou au contraire auto-immunité, mutations génétiques et cancers, anxiété, troubles bipolaires et schizophrénie.


La liste est longue mais elle pourrait être synthétisée par le fait que les parasites participent directement au développement des maladies métaboliques, des maladies chroniques et dégénératives.

En somme, littéralement encore, ils peuvent nous faire prendre des vessies pour des lanternes en générant des idées et des états émotionnels les satisfaisant à nos dépends. Voilà qui est fascinant.


Au-delà des multiples stratégies et mécanismes topiques qui leur permettent d’influer sur notre fonctionnement et notre physiologie, l’effet principal et central des parasites en surnombre dans l’organisme est lié à l’inflammation chronique que nous déclenchons en réponse à leur présence et à ce qu’ils génèrent durant leur cycle de vie et de mort, leurs déjections et les toxines qui en découlent par putréfaction et fermentation.


A noter aussi, que les parasites ont des affinités complexes et variées avec les métaux lourds dont on commence à comprendre la toxicité pour notre santé. On sait notamment que ces métaux présents dans le corps venant principalement de pollutions environnementales et de la nourriture industrielle, favorisent les infestations parasitaires par des processus aboutissant à une immunité affaiblie ou incapable d’agir sur les parasites contenant ces mêmes métaux lourds. En retour les parasites se sont adaptés pour se lier efficacement aux métaux lourds pour se protéger de notre immunité incapable d'agir en leur présence.


Ils ne sont que partiellement ou rarement décelables dans les analyses courantes de laboratoire et des examens complexes à des vues de recherche sont généralement nécessaires pour en faire le bilan. Le parti pris général est donc d’assumer qu’ils sont présents en grand nombre quand les traitements conventionnels et traitements traditionnels n’ont pas apporté d’amélioration ou de solution définitive à une maladie.


Bien qu’il soit illusoire de penser pouvoir se débarrasser complétement des parasites, d’ailleurs, personne ne peut à ce stade affirmer que ce serait souhaitable, les maintenir sous contrôle et éviter les infestations est crucial pour la bonne santé et pour prévenir les maladies chroniques et dégénératives en intervenant régulièrement avec stratégie. A méditer, et à discuter avec votre médecin…

 

Références :

 

 

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1 Comment

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Guest
Sep 05
Rated 5 out of 5 stars.

Très intéressant

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